Les incroyables transformations de Kalina de Bulgarie, princesse aux mille visages (2024)

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TelFantômas, ellepourrait aisément incarner un personnage de fiction qui change de visage au fil de ses pérégrinations. Sa vie a d'ailleurs tout d'un film d'aventure. Depuis plus de vingt ans, Kalina de Bulgarie se transforme à chacune de ses apparitions. Sa dernière sortie en famille n'a d'ailleurs pas manqué de surprendre...

Le 29 mai dernier,au palais de Varna à Sofia, la princesse était entourée de son mari Kitin Munoz et de leur fils Simeon Hassan pour assister au retour de la dépouille de son arrière-grand-père, le tsar Ferdinand Ier. Non loin de son père Siméon II, également présent, Kalina a laissé voir une impressionnante musculature dans sa classique robe sans manches. Une drôle d'allure qui a tant fait parler que la princesse s'est expliquée sur son physique tout en biceps auprès du journal "El Mundo".

A 52 ans, Kalina de Bulgarie a confié être une femme très sportive, soucieuse de sa santé, qui s'entraîne notamment avec des poids. "Je suis une athlète", a commenté celle qui a lancé en 2008 la première "Princess Kalina Fitness Cup" à Sofia. Elle a également rappelé sa longue carrière de cavalière :"J'ai concouru pendant 15 ans au Marocdans des championnats nationaux et internationaux,représentant la Bulgarie."

Une princesse aux multiples vies et facettes

Si elle réside aujourd'hui en Bulgarie avec mari et enfant, la princesse Kalina a longtemps mené une vie de globe-trotteuse : née à Madrid, alors que sa famille était en exil, elle a été scolarisée au lycée français de la capitale espagnole, puis dans une université anglaise, notamment pour suivre des cours d'histoire des arts.

Mais c'est en Bulgarie, au monastère de Rila, qu'elle s'est mariée en 2002 avec le militaire et navigateur espagnol Kitin Munoz. Si la princesse est ensuite partie vivre au Maroc, où son mari travaillait, elle est retournée en Bulgarie, à Sofia, pour donner naissance à son fils Simeon Hassan, prénommé ainsi en hommage au roi du Maroc Hassan II.

Les apparitions les plus flamboyantes de la princesse Kalina ces dernières années étaient d'ailleurs au Maroc, notamment au festival deMoussem de Tan-Tan,qui réunit des tribus nomades du Sahara. Tantôt en tenues d'inspiration traditionnelle, tantôt en look punk, avec corset et jupon à tête de mort, la princesse ose toutes les fantaisies lors de ce rendez-vous annuel auquel elle prend généralement part en famille.

Loin du Maroc, Kalina s'essaie également à toutes les extravagances, alternant tenue classique digne d'une première dame, tout en perles, look sixties à damier, robe sexy à découpes, ensemble folkorique bulgare, robe de soirée satinée... Mais la princesse s'illustre avant tout par ses mille et une coupes de cheveux. Quand elle n'enveloppe pas sa tête dans un large foulard, elle essaie tous les styles et toutes les couleurs : le blond court et gominé, le carré brun, le blond mi-long bouclé, le court rasé sur les côtés, les pointes décolorées, les tresses africaines...

Un visage marqué par des soucis de santé

Autant de métamorphoses, comme pour détourner l'attention d'un visage marqué par un accident médical survenu alors qu'elle était enfant.Si certains pensaient que la princesse abusait de la chirurgie esthétique, son mari Kitin Munoz a rétabli la vérité lors d'un entretien accordé à "Holà" en 2018 : Kalina s'est cassé deux dents à l'école quand elle avait 8 ans. En 1999, alors étudiante à Londres, elle se rend chez le dentiste pour se faire poser des couronnes mais celui-ci perce trop profondément la base de la dent. "Cela a causé de sérieux problèmes, une infection et une nouvelle opération."

La princesse a souffert d'une autre infection sérieuse au visage en 2000, alors qu'elle accompagnait son mari sur une expédition en mer.« L’impossibilité d’aller à l’hôpital et les conditions en mer » ont fait que « l’infection a progressé et s’est aggravée, affectant une partie de l’œil", s'est-il souvenu. « Nous avons ensuite dû l’évacuer en urgence, elle a subi une intervention chirurgicale pour d’abord nettoyer l’infection et éviter des dommages esthétiques, mais cela n’avait pas d’importance pour le moment. Le plus important était de sauver l’œil et le nez", avait alors conclu l'explorateur.